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La Compagnie de "La Mule sans tête", vient tout juste, en mars dernier de se créer. Elle se compose de cinq artistes, d'âges, d'origines et d'expériences différentes, tous travaillant ou se formant dans les milieux des arts vivants, tel que la danse, le théâtre, la performance et la fabrication de décors. Ne vivant pas dans les mêmes pays, les membres de la troupe, c'est-à-dire, Karen (Kopenhague, Danemark), Clara (Yverdon-les-Bains, Suisse), Daniela (Genève, Suisse), Greg (Genève, Suisse) et Sandra (Berlin, Allemagne), se sont réunis à la mi-juillet autour du Lac Léman, afin de travailler sur leur premier spectacle au sein de la troupe, "En attendant les éléphants". Après un mois de travail intensif, La Mule sans tête est partie sur la route, afin de présenter le spectacle dans différents festivals en Suisse et en France. (voir documentation , plus bas dans le blog.)
La Mule Sans Tête est une troupe encore amateur, notre travail au sein de la compagnie ne représente pas les conséquences d'une troupe professionnelle. Tout de même chacun d'entre nous est engagé professionnellement, de manière présente ou future, dans le monde du spectacle et de la performance. Nous faisons notre chemin.
Clara Burdet, 19 ans, se forme en danse, entre autres, au Collectif du Marchepied, Lausanne, août 2005-juillet 2007; période d'essai à l'école de Théâtre Dimitri, Verscio, septembre-novembre 2007;
Daniela Pereira, 24 ans, cours de clown avec Mireille Chirallon, Genève, ...; étudiante en performance à l'école des Beaux-Arts de Genève, septembre 2005-...
Gregory Jordan, 32 ans, peintre et constructeur de décor de théâtre.
Karen Monrad, 24 ans, étudie un semestre de danse contemporaine et improvisation au Bewegung Art, Freiburg, avril-juin 2007; étudiante à La Comedia School de Copenhague, septembre 2007- ...;
Sandra Wieser, 23 ans, étudie un semestre de danse contemporaine et improvisation au Bewegung Art, Freiburg, avril-juin 2007; étudiante en sculpture et performance à la Haute École d'Art Weissensee de Berlin, octobre 2005-...; suit des stages et des cours intensifs en danse contemporaine, danse-contact et improvisation, Berlin, octobre 2005-...
Style: Absurde, poétique
Durée: 30 min. environ
Langue: Français et anglais
En quelques mots: Les murs sont tombés, le ciel s'est écrasé, un troupeau est passé. Quatre personnages parmi quelques objets se retrouvent au même endroit. Traumatisés, amnésiques, isolés, fous, obsédés, ils parlent mais la communication semble brouillée. Ils se rencontrent, tombent amoureux, se bagarrent, se moquent, se taisent, s'attrapent, disparaissent, se font peur, rigolent, se tuent, se perdent, essaient de se souvenir, se souviennent très bien, n'ont rien vu, ont tout vu, mentent, tombent et retombent, font du vacarme.
Inspirations et sources: En attendant Godot, pièce de théâtre, Samuel Beckett, 1948; Flic Flac, production variété poétique, André Heller, 1981; La Strada, Film, Frederico Fellini, 1954; La nuit des forains, Film, Ingmar Bergman, 1953
"en attendant les éléphants..."
Il était une fois, La Mule sans tête...
Suisse - France, Juilet-aôut 2008
lalala
Petit historique de la compagnie
La Compagnie de "La Mule sans tête", vient tout juste, en mars dernier de se créer. Elle se compose de cinq artistes, d'âges, d'origines et d'expériences différentes, tous travaillant ou se formant dans les milieux des arts vivants, tel que la danse, le théâtre, la performance et la fabrication de décors. Ne vivant pas dans les mêmes pays, les membres de la troupe, c'est-à-dire, Karen (Kopenhague, Danemark), Clara (Yverdon-les-Bains, Suisse), Daniela (Genève, Suisse), Greg (Genève, Suisse) et Sandra (Berlin, Allemagne), se sont réunis à la mi-juillet autour du Lac Léman, afin de travailler sur leur premier spectacle au sein de la troupe, "En attendant les éléphants". Après un mois de travail intensif, La Mule sans tête est partie sur la route, afin de présenter le spectacle dans différents festivals en Suisse et en France. (voir documentation , plus bas dans le blog.)
La Mule Sans Tête est une troupe encore amateur, notre travail au sein de la compagnie ne représente pas les conséquences d'une troupe professionnelle. Tout de même chacun d'entre nous est engagé professionnellement, de manière présente ou future, dans le monde du spectacle et de la performance. Nous faisons notre chemin.
Tête par tête
Clara Burdet, 19 ans, se forme en danse, entre autres, au Collectif du Marchepied, Lausanne, août 2005-juillet 2007; période d'essai à l'école de Théâtre Dimitri, Verscio, septembre-novembre 2007;
Daniela Pereira, 24 ans, cours de clown avec Mireille Chirallon, Genève, ...; étudiante en performance à l'école des Beaux-Arts de Genève, septembre 2005-...
Gregory Jordan, 32 ans, peintre et constructeur de décor de théâtre.
Karen Monrad, 24 ans, étudie un semestre de danse contemporaine et improvisation au Bewegung Art, Freiburg, avril-juin 2007; étudiante à La Comedia School de Copenhague, septembre 2007- ...;
Sandra Wieser, 23 ans, étudie un semestre de danse contemporaine et improvisation au Bewegung Art, Freiburg, avril-juin 2007; étudiante en sculpture et performance à la Haute École d'Art Weissensee de Berlin, octobre 2005-...; suit des stages et des cours intensifs en danse contemporaine, danse-contact et improvisation, Berlin, octobre 2005-...
"En attendant les éléphants..."
Comment, qui, pourquoi...?
L'envie de créer un spectacle de rue trotte depuis longtemps dans la caboche à Sandra. Ainsi l'hiver dernier, elle décide de réunir du monde afin de monter une troupe, d'organiser un temps de création, suivi d'une petite tournée. Le temps est compté. N'habitant pas dans la même ville, les membres de la troupe s'écrivent des e-mails. Sandra distribue des textes et des bribes d'histoires, de personnages, de manière à ce que chacun puisse déjà commencer sa recherche personnelle au sein de la pièce. À la mi-juillet, les répètes commencent. La première représentation est prévue le 16 a0ût.
Le titre du spectacle, ainsi que certains personnages et thèmes, sont donnés comme base. À partir de ces éléments vont naître pendant les deux premières semaines toute une série d'improvisations autour d'un certain M. Gustave, d'un oiseaux devenu homme, etc...
Ce n'est que bien plus tard que le besoin de construire une structure se ressent.
Petit à petit la pièce se clarifie, les personnages prennent leurs repères, précisent leurs relations, leurs dialogues. Le rythme générale du spectacle s'améliore.
Ce dont aimerait parler "En attendant les éléphants..."
...de la folie, de l'isolement, de l'oubli, de la banalité, des séquelles du passé, du présent, du futur, du souvenir, ...
"En attendant les éléphants ils sont jamais venus, et ça fait quoi un bout de ciel qui s'écrase sur la terre?"
"On oublie tout. Eux aussi ils oublient. C'est pas vrai qu'ils oublient rien. Heureusement ils sont là. Ils notent. Tout est à retrouver. À chaqe instant."
"Je te hanche. Tu me plumes. Je t'allume. Tu t'éteins. Je me soubresaute. Je ne t'oublierai jamais. Je ne savais pas quoi te dire. Tu es parti. Les chaussures sont vides. Je me souviens. Je t'aime. Un jour je te retrouverai. Jamais je ne te marierai. Petit oiseau de malheur."
"À qui est-ce que tu parles quand tu parles tout seul?"
"T'as bougé!"
L'envie de créer un spectacle de rue trotte depuis longtemps dans la caboche à Sandra. Ainsi l'hiver dernier, elle décide de réunir du monde afin de monter une troupe, d'organiser un temps de création, suivi d'une petite tournée. Le temps est compté. N'habitant pas dans la même ville, les membres de la troupe s'écrivent des e-mails. Sandra distribue des textes et des bribes d'histoires, de personnages, de manière à ce que chacun puisse déjà commencer sa recherche personnelle au sein de la pièce. À la mi-juillet, les répètes commencent. La première représentation est prévue le 16 a0ût.
Le titre du spectacle, ainsi que certains personnages et thèmes, sont donnés comme base. À partir de ces éléments vont naître pendant les deux premières semaines toute une série d'improvisations autour d'un certain M. Gustave, d'un oiseaux devenu homme, etc...
Ce n'est que bien plus tard que le besoin de construire une structure se ressent.
Petit à petit la pièce se clarifie, les personnages prennent leurs repères, précisent leurs relations, leurs dialogues. Le rythme générale du spectacle s'améliore.
Ce dont aimerait parler "En attendant les éléphants..."
...de la folie, de l'isolement, de l'oubli, de la banalité, des séquelles du passé, du présent, du futur, du souvenir, ...
"En attendant les éléphants ils sont jamais venus, et ça fait quoi un bout de ciel qui s'écrase sur la terre?"
"On oublie tout. Eux aussi ils oublient. C'est pas vrai qu'ils oublient rien. Heureusement ils sont là. Ils notent. Tout est à retrouver. À chaqe instant."
"Je te hanche. Tu me plumes. Je t'allume. Tu t'éteins. Je me soubresaute. Je ne t'oublierai jamais. Je ne savais pas quoi te dire. Tu es parti. Les chaussures sont vides. Je me souviens. Je t'aime. Un jour je te retrouverai. Jamais je ne te marierai. Petit oiseau de malheur."
"À qui est-ce que tu parles quand tu parles tout seul?"
"T'as bougé!"
Fiche technique du spectacle "En attendant les éléphants"
"En attendant les éléphants"
Performance théâtrale pour 4 personnages, adaptable à la rue, et à la scène.
Performance théâtrale pour 4 personnages, adaptable à la rue, et à la scène.
Personnages: L'oiseau, La dame, Le petit soldat,
L'enfant sauvage, M. Gustave
Style: Absurde, poétique
Durée: 30 min. environ
Langue: Français et anglais
En quelques mots: Les murs sont tombés, le ciel s'est écrasé, un troupeau est passé. Quatre personnages parmi quelques objets se retrouvent au même endroit. Traumatisés, amnésiques, isolés, fous, obsédés, ils parlent mais la communication semble brouillée. Ils se rencontrent, tombent amoureux, se bagarrent, se moquent, se taisent, s'attrapent, disparaissent, se font peur, rigolent, se tuent, se perdent, essaient de se souvenir, se souviennent très bien, n'ont rien vu, ont tout vu, mentent, tombent et retombent, font du vacarme.
Textes et mise en scène:
La compagnie de La Mule sans tête, juillet-août 2008
Inspirations et sources: En attendant Godot, pièce de théâtre, Samuel Beckett, 1948; Flic Flac, production variété poétique, André Heller, 1981; La Strada, Film, Frederico Fellini, 1954; La nuit des forains, Film, Ingmar Bergman, 1953
À qui est-ce que l'on s'adresse?:
À un public. À priori, n'importe lequel.
Besoins techniques et pratiques:
Décors: Nous n'avons pas de coulisses. Les objets et le matériel qui constituent le décors est amené sur scène par les personnages.
"On est ici, et ici c'est maintenant. Derrière, il n'y a rien."
Temps de préparation et de rangement, avant et après la représentation: 5 min
Son, lumière, électricité:
en salle et en rue: en journée, besoin de rien.
la nuit, besoin d'un apport d'électricité, afin d'installer une petite lampe de chevet (40W), ainsi que des lumières plus puissantes (500W).
Lieu idéal pour la représentation:
en salle ou en rue, lieu calme, sol lisse.
ouverture minimum: 6m
profondeur minimum: 4 m
hauteur minimum: pas de contrainte
Période du jour idéal pour la représentation en rue: journée
Moyen de transport: 1 bus VW* (2 chauffeurs)
*numéro d'immatriculation: GE 420185
"On est ici, et ici c'est maintenant. Derrière, il n'y a rien."
Temps de préparation et de rangement, avant et après la représentation: 5 min
Son, lumière, électricité:
en salle et en rue: en journée, besoin de rien.
la nuit, besoin d'un apport d'électricité, afin d'installer une petite lampe de chevet (40W), ainsi que des lumières plus puissantes (500W).
Lieu idéal pour la représentation:
en salle ou en rue, lieu calme, sol lisse.
ouverture minimum: 6m
profondeur minimum: 4 m
hauteur minimum: pas de contrainte
Période du jour idéal pour la représentation en rue: journée
Moyen de transport: 1 bus VW* (2 chauffeurs)
*numéro d'immatriculation: GE 420185
Contact
Sandra Wieser, Responsable de "La Mule sans tête"
Email: sandrawieser(at)gmx.ch
À partir de là, commence la documentation photo de notre petite tournée 2008!
Bon voyage et n'hésitez pas à nous envoyer vos messages, vos retours, vos commentaires!
Un grand merci à Greg, pour ces photos!
Festival du Lombric, 16 août 2008
Le Lombric festival, est un petit festival de musique, et de performances en tout genre, qui se déroule chaque année à Giez, dans le Jura suisse. L'ambiance est très familière. La journée les enfants courent partout, et ont la possibilité de suivrent des ateliers en rapport avec la nature et l'environnement. La nuit, ça devient plus festif, concerts punk, jams session jusqu'au petit matin, .... En tout cas, nous avons été très bien accueillis par l'équipe du festival, et notre public d'enfants a su nous sortir de bonnes répliques lors de notre spectacle. Ce fut un plaisir. Y a même eu une éclipse...
Festival de théâtre de rue, Aurillac, 20, 21, 22, 23 août 2008
Aurillac, c'est toute une aventure. Il faut savoir que y a plus de 400 compagnies qui débarquent dans les rues! Alors bon, on est pas tout seul...
Avant chacun de nos spectacles, nous avions pris l'habitude de faire une petite déambullation à petits pas dans les rues, afin de distribuer quelques flyers et d'inviter les gens à venir voir notre spectacle. On a pêché quelques poissons curieux dans les égouts, on est aller tirer les jupons des dames, on s'est bien marrées. À Aurillac, vive la bière. Les oiseaux qui tombent c'est jamais bon signe. Accrochez-vous!
"Si jamais, on joue maintenant, oui maintenant, au passage de la Barbantelle!!!"
Le fameux Passage de la Barbantelle...
...c'est le lieux où nous avons joué à Aurillac, pendant les quatre jours. un passage qui sent l'eau de javel, faute de sentir la pisse...y a le crédit agricole et des gens qui picolent. c'est sympas, dés fois on avait plus de succès que d'autres. la canne à pêche y est restée. en tout cas merci au public!
Festival Parci-Parl'art, 24-30 août 2008
...bon alors...comment dire...même si les autres festoches étaient sympas, celui là il était le meilleure de tous! On est arrivé sur les lieux quelques jours avant que le festival ne commence, afin de travailler sur le spectacle et de bêtement profiter du site. C'est la campagne en pleine Dordogne, y a des gens qui sourient tout le temps, de grandes tablées pour les bouffes, ça boit du vin et de la bière, on ne sait plus si on est entrain de commencer la journée ou de terminer la soirée...y a pleins d'étoiles qui brillent. Nous ça nous a plus...énorme. Alors voilà on a pas pris de photos. On avait oublié...
Le blog continue pour ceux qui veulent voir les photos de la période de création
Entre les jardins, les salons, les greniers, nous avons tout de même pu clandestinement profiter d'une salle de danse à Genève (merci secret), ainsi que d'une magnifique grange. Mine de rien les lieux de travail ça aide pas mal à travailler!
Yverdon-les-Bains, recherche costumes, 18 juillet 2008
Marin (F), première semaine d'août 2008
Une semaine de travail dans une grange de 1837, immense et poussièreuse, dans laquelle nous avons également montré la pièce en cours... Merci à Pierre, Catherine, Lara et autres Maringouins...
L'aventure continue....
quand un oiseau tombe, c'est jamais bon signe...
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